Une visite à la gare centrale de Tirana nous en a dissuadé. Une gare déserte, des wagons à l'abandon, des horaires écrits sur un bout d'affiche... Ici, la reconversion post-communiste ne s'est pas encore faite. Nous ferons le trajet en vélo car nous sommes plus sûrs d'arriver à bon port.
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La gare centrale de Tirana |
Nous voilà repartis, en comptant prendre les délaissés routiers, puisqu'une autoroute se construit entre les deux villes. Nous partons de Tirana en cherchant les routes de banlieue pour éviter la voie autoroutière Tirana-Durrës. Bien entendu, on se perd quelque peu car, en Albanie également, la signalisation est en option. La route est bonne au début, mais après Frushë-Krujë, la situation se dégrade. Notre délaissé suit la nouvelle route, mais en faisant de grands écarts (ce qui rallonge d'autant l'étape). Mais surtout, la route devient très mauvaise avec des trous qu'on ne peut même plus appeler des nids de poules. Au bout de 10 kilomètres, on se décide à reprendre la grande route: on s’accommodera de la circulation.
Sur la grande route, les conditions sont toutes autres. Le revêtement est de meilleure qualité et la circulation pas trop intense. Cerise sur le gâteau, grâce à la proximité de la mer, les températures sont moins fortes et la chaleur pas trop pesante. Nous profitons donc des infrastructures récentes car c'est bien une autoroute qui se construit en certains endroits. Bien entendu, nous sommes forcés de la prendre, ce qui n'a pas l'air de choquer grand monde.
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Pleine vitesse sur autoroute !! |
Shkodër est une ville historique de l'Albanie qui a eu un passé vénitien. On retrouve cette architecture dans les rues du centre ville: elle se mélange avec les mosquées de l'époque turque... A noter également le caractère très "pro-vélo" des habitants: beaucoup de personnes roulent à vélo et on trouve de nombreuses pistes cyclables et garages à vélo.
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Rue piétonne de Shkodër |
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