1085 km au compteur (Encore une fois), un dénivelé positif de 10620 m, un dénivelé négatif de 11190 m. Toujours plus de montagnes ! Le dénivelé négatif masque quand même le fait que nous avons une belle descente de 1000 mètres pour rejoindre Kotor. D'ailleurs, nous qui avons l'habitude de repartir de notre arrivée de l'année précédente, cela donne à réfléchir pour la prochaine rando.
En terme d'organisation, peu de différence avec ce que nous avions vécu dans les Carpates. Pas besoin de charger en éléments de survie, mais mieux vaut prévoir quelques pièces de rechanges de secours. Nous n'avons pas vraiment eu l'occasion de rechercher des vélocistes, nous ne savons pas comment ils auraient réagi face à nos grosses pannes. De tous les pays, c'est la Bulgarie qui paraissait la mieux fourni en magasins...
Le parcours fut intéressant en certains points (la montagne en Albanie et Monténégro est fabuleuse), plus classique sur d'autres (Les villages au standard communiste de Bulgarie) et nous avons découvert des pays dont nous ne soupçonnions pas la richesse. Culturellement, le passage du Danube fait que nous basculons du côté méditerranéen et cela se ressent sur la manière d'être des gens : plus exubérant mais moins curieux ou accueillant.
Nous avons encore une fois la satisfaction d'avoir réussi des étapes montagnardes encore plus fortes que dans les Carpates. La principale difficulté fut finalement cette chaleur permanente durant toute cette quinzaine d'aout : même les gens du coin admettaient qu'elle était un plus plus forte que d'habitude. Néanmoins, nous avons géré cette difficulté par une discipline nous forçant à nous lever tôt chaque matin : faire des étapes intéressantes sans trop nous user était à ce prix. Ce n’était pas une galère quand même et cela ne nous a pas empêcher de profiter des soirées dans chaque ville étape.
Le beauté des montagnes de l'ex-Yougoslavie nous donne envie de continuer et rendez-vous surement pour une rando 2011.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire