Une étape relativement courte car il était prévu une après-midi touristique à Tirana la capitale.
On ne s'attarde pas à Elbasan car il y a une une petite montagne à franchir.
L'Albanie est vraiment un pays de montagne : pour joindre les deux vallées, pas d'autres choix que de se faire cette escalade.
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| Montagnes albanaises entre Elbasan et Tirana |
La grimpette est longue mais pas trop fatigante. Il se confirme qu'une route à lacets est bien moins usante pour les mollets que les montées rectilignes. A l'arrivée de cette montée, nous roulons quelques kilomètres sur la crête afin d'admirer les fonds de vallées alentours. Au fond, quelques villages de bergers subsistent, bien isolés.
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| Paysage montagnard |
Avec une route plus que correcte, c'est vraiment un parcours très agréable, car la circulation n'est pas trop importante et les voitures font bien attention en nous doublant. Même constatation que la veille : l'Albanie est bien ouverte sur l'extérieur vue l'importance des plaques étrangères et des voitures récentes. Nous croisons même des cyclotouristes qui, comme nous, découvrent l'Albanie.
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| Rencontre entre cyclotouristes (lui visait Ohrid pour le soir : bon courage !) |
Dans la descente, Trib' crèvera une nouvelle fois. Pendant cette pause forcée, nous aurons l'occasion de discuter avec un jeune albanais content de voir que l'on découvre son pays (notre photo doit désormais trainer sur son Facebook), ainsi qu'un suisse se faisant les Balkans en vélo couché (On s'échange nos conseils de route). Je ne me souviens des prénoms ni de l'un, ni de l'autre, ça m'apprendra à ne pas les noter...
On arrive à Tirana vers 13 h et on se loge facilement grâce à une adresse du Lonely. Place à une après-midi tourisme. La circulation n'est pas trop problématique pour les vélos, à condition de respecter les règles de sécurité élémentaires.
Tirana possède quelques lieux intéressants, comme la place Skanderberg et sa mosquée, son opéra et son musée national (occultant la période 1945-1991).
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| La place Skanderberg |
Tirana est en pleine mutation, avec quelques restes de l'époque communiste : les bâtiments officiels avec les fresques à la gloire du peuple et la pyramide-mausolée d'Hoxha, reconvertie en discothèque. Ironie de l'histoire, tous ces quartiers sont devenus le centre financier de Tirana avec le siège de nombreuses banques.
Cette après-midi nous permettra de nous reposer mais, si Tirana possède quelques monuments intéressants, à part le fait d'être la capitale de l'Albanie, elle ne méritait pas qu'on y reste tant de temps. Peut-être aurions-nous du nous diriger vers le château de
Krujë. A retenir pour un prochain passage...
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