dimanche 8 août 2010

Shtip - Veles - Bitola

Après une semaine de route, c'est la traditionnelle étape-repos. Veles-Bitola se fera en train, mais pour rejoindre Veles, ce sera en vélo, le train partant trop tôt le matin de Shtip. Comme c'est dimanche, on avait bien le droit à notre petite grasse mat'
Vue sur les montagnes de Shtip
Une dernière vue sur Shtip où l'on peut admirer une forteresse médiévale et quelques maisons rappelant le style turc.

Comme la route va vers Skopje, c'est une véritable autoroute qui a été construite. Nous sommes forcés de prendre la parallèle, en moins bon état: au moins, nous roulons tranquilles car la manière de rouler des macédoniens n'inspire guère confiance. Le départ est difficile car nous subissons un fort vent du nord, qui forcément nous vient de face... nous devons lutter une vingtaine de kilomètres.
La route changeant de direction vers l'ouest, le vent sera moins fort et nous pourrons plus profiter du paysage.
Paysage entre Veles et Shtip
Toute cette partie est constituée d'une plaine avec une agriculture développée. Céréales, fruits mais aussi vignes, avec un recours massif à l'irrigation. Étonnant de voir un tel développement agricole. Cela nous permet en tout cas de faire une bonne pause ravitaillement en melon/pastèque.

Il y a de quoi faire... dommage qu'on ne puisse les charger à vélo
Le plus sûr, c'est de finalement trouver un fruit qui ne soit pas trop lourd... pour l’équivalent de 1 €, on s'envoie une pastèque de 5 kgs, la plus petite que nous ayons trouvé, la moyenne étant plutôt autour de 10 kgs. En tout cas, très juteuse et parfumée, c'est un régal avec la chaleur qui est toujours aussi forte.

Nous arrivons et déjeunons à Veles. La ville n'a pas grand attrait mais nous profitons des grands parcs pour nous reposer et nous protéger de la chaleur. Nous prenons le train ensuite et faisons connaissance avec les chemins de fers macédoniens.
Déjà le train est en retard, mais ça c'est normal d'après les gens. Le train en lui même est une vieille guimbarde diesel et les wagons ne sont pas de première jeunesse (les compartiments sont vite surchauffés). Bien sur, rien n'est prévu pour les vélos et comme d'habitude, on les place en queue de rame. Ça fait un peu râler le contrôleur qui contre une taxe vélo (100 dénars chacun, un peu cher quand même), nous permet de les ranger dans un compartiment.

Le passage en train nous évitera la fatigue de traverser des zones montagneuses et arides autour de Prilep. C'est toujours ça de gagné.
Nos vélos sont bien traités...
Nous arrivons à Bitola en fin d'après-midi. Une ville qui a gardé son caractère ancien et fortement animé le soir. Nous n'avons aucun souci à nous loger dans une petite pension.

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