Par rapport à l'année précédente, si le site internet des chemins de fer roumains permet toujours de préparer le trajet à l'avance, la gestion des vélos est toujours aussi erratique. Bien entendu, les rames sont toujours délabrées.
A part nous dire de mettre les vélos dans le wagon de queue, les contrôleurs sont de peu d'utilité... sauf pour demander la taxe vélo, et également bien s'assurer que l'on descend à Giurgiu-Nord au lieu de Giurgiu-Centre (une erreur de ma part lors de l'achat des billets)... Tant pis, on aurait pu éviter quelques kilomètres en vélo.
On range nos vélos comme on peut... |
Nous arrivons malgré tout à la frontière comme prévu et nous nous préparons à franchir le Danube par le seul pont existant à ce niveau de la frontière : le pont du Danube (ironiquement, son ancien nom , pont de l'amitié, a été abandonné par les bulgares et les roumains... ce qui en dit long sur les relations entre les deux pays).
En tout cas, l'intégration européenne a fait sauter les contrôles douaniers. Les véhicules paient encore un péage, mais en tant que cycliste, nous passons sans nous arrêter...Vu la taille des parkings, on imagine les longueurs administratives de l'époque
Vue du pont (merci Wikipedia) |
Coté bulgare, une simple vérification des passeports et nous entrons au pays.
Première impression bulgare |
Pour l'argent, on trouve facilement nos Lev (1 € vaut environ 2 Lev), car outre les distributeurs automatiques, on trouve de nombreux bureaux de change où le taux de change appliqué est plus intéressant que le retrait bancaire. On peut se permettre un repas amélioré : c'est dimanche après tout !
Une vue sur le Danube - pas si bleu que ça |
En passant par la petite route, on longe une vallée où ont été bâtis des monastères orthodoxes troglodytes. Ivanovo (au patrimoine de l'UNESCO) était trop loin, mais nous visitons Basarbovo et ses chapelles taillées dans la roche calcaire. Les fresques sont intéressantes à voir.
Le monastère de Basarbovo |
Nous arrivons à Byala, petit ville perdue qui ne doit pas voir passer souvent les touristes. Il n'y a qu'un seul hôtel en ville que nous mettons du temps à trouver. Plus impressionnant, pas un seul resto en centre ville. Heureusement, les épiceries restent ouvertes et nous pouvons nous faire un pique-nique.
La nuit est à peine reposante car il faut encore chaud et il faut laisser tourner la clim' toute la nuit. Pour les prochaines étapes, il faudra s'adapter à cette température
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