jeudi 5 août 2010

Plovdiv - Kostenets - Dolna Banya

Encore une journée touristique puisque nous passons la matinée à visiter Plovdiv. Pour gagner un peu de temps, nous reprendrons un train l'après-midi qui nous emmènera à Kostenets, au pied du massif du Rila.

Bâti aux pieds de 7 collines, Plovdiv est une ville très ancienne qui montre des influences romaine, turque et bulgare. La vieille ville se situe sur une de ces collines et est très agréable à visiter à pied.
Vue générale de Plovdiv
Le théâtre romain
Maison typique du vieux Plovdiv
Les restes de l'hippodrome
Nous reprenons le train l'après-midi. Encore une fois, le transport des vélos ne pose aucun problème. Sauf que c'est par malle poste que nos montures voyagent. A l'arrivée à Kostenets, mauvaise surprise : il pleut !
Une bonne pluie d'été très forte qui nous oblige à nous réfugier à la gare de Kostenets en attendant l'accalmie.
C'est ainsi que l'on a pu découvrir une figure du village : Josef...
Une triste figure quand même, car Josef peut être qualifié d'alcoolique du village, passant son temps à picoler et trainer dans la gare en hélant les voyageurs (sans violence, bien sur). Ce doit être une habitude car les autres gens partant de la gare n'avaient pas l'air surpris ou étonné.
Pourquoi parler de lui alors ? C'est qu'il s'est rendu compte qu'on parlait français entre nous. Et notre Josef a commencé à nous poser les questions classiques (qui sommes-nous, que faisons-nous ici, où allons nous ?) en FRANCAIS... et en bon français en plus.
Bref, le temps que la pluie se calme, il a causé, chanté français, nous a fait écrire sur son petit livre d'or, et nous a même invité à dormir chez lui (car pas d’hôtel pas cher, d'après lui). Bizarrement, on s'est senti obligés de refuser son invitation.

Finalement, ce n'est qu'à 18 h que l'on peut reprendre la route. On avait l'objectif de rejoindre Samokov (30 kms) pour faire une mini-étape et malgré l'horaire, nous nous lançons sur la route (2 heures de trajet à priori)

Mais dès le premier kilomètre, ça patine et ça peine ! L'humidité, la fin de journée mais surtout la pente en faux plat, dont le dénivelé n'apparaît qu'à l'informatique. Bref, au bout de 10 kilomètres, on capitule car on a du mal à grimper. Dans ce cas, mieux vaut s’arrêter que forcer sur le physique et se mettre dans le rouge.

Problème : où dormir à Dolna Banya, petit village ? On a avait bien repéré un grand hôtel au bord de la route, mais il fallait revenir 3 kms sur nos pas. En interrogeant les gens (on commence à maitriser 3 mots de bulgare, à force), on arrive à se faire loger chez l'habitant. C'est un couple Bulgaro-Canadien qui nous héberge : lui, canadien, est finalement resté en Bulgarie après ses études : étonnant de le retrouver dans ce coin un peu perdu de Bulgarie.

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