Un parcours à priori plat car nous roulerons en grande partie dans la vallée des fleurs.
Pourtant quelques dénivelés nous ont surpris, mais de manière agréable, avec une forte descente après Kalopher.
Dans cette ville, nous croiserons un vélociste de Sofia, content de voir des randonneurs dans son pays et qui nous incitera à faire de nombreux voyages en Bulgarie.
Quant à la vallée des roses, elle tire son nom des nombreuses plantations de roses pour faire des parfums. Ce doit être très joli à la floraison en mai-juin mais c'était relativement sec en ce mois d'août.
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Vallée des roses avec les monts du Grand Balkan |
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La porte sud d'Hisarya |
A la gare, un grand merci encore au guichetier qui fut très compréhensif et patient pour l'achat de nos billets (il ne parlait que bulgare). Il est vrai qu'il n'a pas un poste des plus contraignants (un train tous les 3 heurs, l'aller-retour de Plovdiv, et Hisarya en une voie en cul de sac), et que nous avons du le chercher au café voisin pour acheter nos billets. De plus, il nous a gardé vélos et bagages le temps que nous nous baladions en ville. Très gentil !
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Achat de billets en gare d'Hisarya, on arrive toujours à se faire comprendre |
La surprise, c'est qu'alors qu’on s'attendait à voyager dans un vieux tortillard, c'est un train récent et moderne type Bombardier qui fait le trajet vers Plovdiv. Des rames en plein-pied, de la place suffisante pour ne pas enlever les sacoches et des wagons climatisés, c'est ce qu'on appelle une bonne surprise.
Il ne roule pas très vite cependant car la voie unique semble plus délabrée et ne permet pas une vitesse commerciale élevée.
Cela nous permet d'arriver à Plovdiv sans se soucier des aléas de la circulation (la route Hisarya-Plovdiv, vue du train, était elle-même difficile pour les vélos, car en pleine réfection).
A Plovdiv, nous peinons un peu pour nous loger. Nous ne trouvons pas les auberges de jeunesse du Lonely et nous devons encore nous rabattre sur un hôtel plus classieux. Le Leipzig était lui aussi un ancien établissement communiste parfaitement rénové et accepte désormais une clientèle plus huppée. En tout cas, les réceptionnistes n'ont pas été choqué de nous avoir arriver en cycliste et nous ont offert gracieusement la place de parking gardé. Très classe à coté des Mercedes et autres Porches. Malgré tout, le prix de l’hôtel est plus qu'abordable (17 € chacun)
Nous sommes considérés comme des clients comme les autres |
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