mercredi 4 août 2010

Kazanlak - Hisarya - Plovdiv

Une étape plus tranquille. Preuve que les parcours ne sont pas figés, nous avions prévu d'aller directement de Kazanlak à Plovdiv. Finalement, autant pour s'éviter un long trajet qu'une galére dans les faubourgs de Plovdiv, on a décidé de faire un détour par Hisarya, avant de prendre le train pour rejoindre Plovdiv.
Un parcours à priori plat car nous roulerons en grande partie dans la vallée des fleurs.

Pourtant quelques dénivelés nous ont surpris, mais de manière agréable, avec une forte descente après Kalopher.
Dans cette ville, nous croiserons un vélociste de Sofia, content de voir des randonneurs dans son pays et qui nous incitera à faire de nombreux voyages en Bulgarie.
Quant à la vallée des roses, elle tire son nom des nombreuses plantations de roses pour faire des parfums. Ce doit être très joli à la floraison en mai-juin mais c'était relativement sec en ce mois d'août.
Vallée des roses avec les monts du Grand Balkan
Nous arrivons à Hisarya vers 13 h : nous avons évité le plus possible de rouler sous de fortes chaleurs. (La température ne baisse toujours pas par rapport aux jours précédents). En attendant de prendre le train, nous visitons un peu la ville. Ancienne ville thermale romaine, Hisarya a gardé des murailles imposantes et importantes. A l’intérieur, il reste quelques vieilles pierres mais sans grande mise en valeur. Vu la chaleur, cela ne nous dérange pas de les voir pour profiter des nombreux parcs ombragés de la ville (Étonnement, les pancartes touristiques ont un double affichage bulgare et français...).
La porte sud d'Hisarya

A la gare, un grand merci encore au guichetier qui fut très compréhensif et patient pour l'achat de nos billets (il ne parlait que bulgare). Il est vrai qu'il n'a pas un poste des plus contraignants (un train tous les 3 heurs, l'aller-retour de Plovdiv, et Hisarya en une voie en cul de sac), et que nous avons du le chercher au café voisin pour acheter nos billets. De plus, il nous a gardé vélos et bagages le temps que nous nous baladions en ville. Très gentil !

Achat de billets en gare d'Hisarya, on arrive toujours à se faire comprendre
En Bulgarie en tout cas, le transport de vélos par train n'est pas exceptionnel et nous payons une taxe de transport en plus (2 Lev, soit 1 Euro). D'ailleurs, le prix des billets est très bon marché.
La surprise, c'est qu'alors qu’on s'attendait à voyager dans un vieux tortillard, c'est un train récent et moderne type Bombardier qui fait le trajet vers Plovdiv. Des rames en plein-pied, de la place suffisante pour ne pas enlever les sacoches et des wagons climatisés, c'est ce qu'on appelle une bonne surprise.
Il ne roule pas très vite cependant car la voie unique semble plus délabrée et ne permet pas une vitesse commerciale élevée.
Cela nous permet d'arriver à Plovdiv sans se soucier des aléas de la circulation (la route Hisarya-Plovdiv, vue du train, était elle-même difficile pour les vélos, car en pleine réfection).

A Plovdiv, nous peinons un peu pour nous loger. Nous ne trouvons pas les auberges de jeunesse du Lonely et nous devons encore nous rabattre sur un hôtel plus classieux. Le Leipzig était lui aussi un ancien établissement communiste parfaitement rénové et accepte désormais une clientèle plus huppée. En tout cas, les réceptionnistes n'ont pas été choqué de nous avoir arriver en cycliste et nous ont offert gracieusement la place de parking gardé. Très classe à coté des Mercedes et autres Porches. Malgré tout, le prix de l’hôtel est plus qu'abordable (17 € chacun)

Nous sommes considérés comme des clients comme les autres
On profite de la soirée pour se restaurer dans un resto typique bulgare, puis écouter un festival de musique pop bulgare, qui se tenait Grand place de Plovdiv.

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