La difficulté étant d'élaborer des étapes pas trop longues et de profiter des paysages, nous optons donc pour la Transylvanie ; ses Carpates et ses villes typiques.
Comme la ville la plus proche (Bicaz) dans cette direction est à 120 kms, on se décide à faire notre traditionnel étape repos en faisant ce parcours en train. L'occasion de découvrir les transports roumains (pour être précis, le site des chemins de fer roumains m'avait permis de simuler quelques parcours), surtout que nous sommes obligés de faire 2 changements à Suceava et Bacău
Les trains roumains...
Vieux, lents mais bon marché ; ce n'est pas la meilleure solution pour transporter des cycles. Contrairement à la Pologne, rien n'est prévu pour le transport des vélos sur des petites lignes. Le point bonus : une taxe vélo est prévue et est exigible... au bon vouloir des contrôleurs. Certains la demandent, d'autres non. Ce flou fait qu'on a des fois l'impression de se faire un peu avoir et qu'on ne fait que donner un pourboire ; mais bon comment discuter ?
On range les vélos comme on peut... |
Le transport en vélo se passe sans soucis : certaines personnes essaient de discuter avec nous. Bon, le roumain est peut-être une langue latine, mais c'est vraiment impossible d'y reconnaitre le moindre mot. On nous rappelle également qu'il faut surveiller nos affaires à cause des roms... Sincèrement, on a eu aucun problème de ce coté.
On arrive à Piatra Neamţ en milieu d'après-midi. La ville semble touristique (un téléphérique relie la gare à la montagne toute proche) et nous n'arrivons pas à trouver un hôtel bon marché. On doit se rabattre vers une petite pension à l'extérieur de la ville, et comme nous avons le temps, on va se dégourdir les jambes en faisant un peu de tourisme en vélo...
Place centrale de Piatra Neamţ |
A la pension, nous terminons la soirée à discuter avec un des serveurs, qui parle un très bon français. L'occasion de discuter de la Roumanie d'avant et d'après 1989...
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