En attendant, nous reprenons la route.
Pas de vraies difficultés, à peine une grosse montée. Les montagnes sont moins hautes que lors du franchissement de la frontière polonaise. Le paysage ressemble un peu aux Vosges.
Route slovaque tranquille |
Vue sur les Carpates slovaques |
La zone que nous traversons a eu une histoire assez mouvementée, en tant que limite entre Pologne et Hongrie, et regorge de nombreux vestiges d'anciens châteaux. On se permet de grimper quelques buttes pour admirer les paysages et se dégourdir les jambes
Le château de Brekov (enfin, ce qu'il en reste) |
Le gars, à ce moment, nous demande d'attendre 10 minutes et se barre... pour revenir effectivement 10 minutes plus tard en vélo de rando de compétition, pour nous guider ensuite vers un petit hôtel d'Hummené (tellement discret qu'on ne l'avait pas vu alors qu'on était passé devant plus tôt).
Cela aurait du nous mettre la puce à l'oreille, mais avec les jambes rasées et les chaussures cyclistes (en plus du super vélo), cette personne en question était un cyclo-randonneur comme nous. Bon, sur le moment, on ne pouvait que l'inviter à boire un coup pour le remercier et c'est au cours des discussions qu'on apprit ses multiples pérégrinations en Europe (France, Italie, Espagne), avec un niveau autrement plus élevé que nos petites escapades...
Enfin, quand je dis inviter... En fait, Dusan (le nom de notre nouvel ami) nous a payé notre première tournée; on a eu du mal à payer la deuxième avant qu'il nous en repaye une troisième, puis commande le repas (Comme en Lituanie, de nombreux bars en Slovaquie font aussi de la restauration). Un repas de cycliste justement, roboratif et reconstituant: soupe et pâtes étaient au menu. Et nous avons passé une bonne partie de la soirée à discuter des randos passées et à venir, en particulier notre futur passage en Ukraine. Un repas que Dusan nous a payé également : Ttrès gentil mais on peut quand même se débrouiller, et puis, c'était à nous à la rigueur de lui payer le repas. Impossible de lui faire comprendre cela (ou alors, il n'a pas voulu comprendre... ah, cette barrière des langues.)
Merci Dusan, donc, pour cet accueil et cette solidarité cycliste.
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