dimanche 2 août 2009

Nowy Sącz - Bardejov

Une deuxième étape plus courte pour se remettre des premières fatigues mais avec des montées plus importantes.

Nous démarrons tranquillement et au bout de 5 kms premier arrêt démontage: notre poisse technique reprendrait-elle ?
Premier arrêt technique.
Sur le coup, c'est juste un garde-boue qui frotte et qui sera démonté, mais nous rigolons un peu car c'est Trib' qui a cette panne, lui qui avait traversé la Pologne l’année précédente sans aucun soucis.

La première partie de l'étape se fait dans l'ascension régulière des Tatras. La région est renommée pour ses nombreuses églises en bois, certaines étant inscrites aux patrimoine mondial de l'humanité. A noter que l'on retrouve autant d'édifices catholiques qu'orthodoxes. Ces derniers étant des "Uniates" c'est à dire gardant le dogme orthodoxe tout en étant rattachés à l’église catholique...
Une église en bois à Tylicz
C'est l'occasion également de faire notre première vraie ascension. Le terrain est beaucoup plus vallonné et on est franchement en moyenne montagne. La grimpette en elle-même n'est pas difficile. D'une manière générale, les gens du coin ont fait les routes au plus pratique : elles suivent longtemps les fonds de vallées, avant de passer les crêtes avec le moins de montées possibles (cela se vérifiera dans les pays suivants).

De la même manière, c'est de cette façon qu'étaient tracées les frontières et il faut regrimper pour passer la frontière Slovaque. Là, on peut constater que l'Europe a fait du bon travail. Du temps du communisme, il n'y avait aucun chemin mais une belle route a été tracée depuis. Schengen oblige, il n'y a plus aucun signe de Douane à la frontière, juste un simple panneau...

Photo touristique classique... on fait ce qu'on peut
La frontière passée, c'est la descente sur Bardejov. La pente et le bon état de la route font qu'on attaque franchement cette descente a des bonnes vitesses (60 km/heure)... ça va vite, très vite... trop vite même car des policiers en faction nous ont vu et nous en pris immédiatement en chasse (Trib' en retrait, a bien vu leur démarrage foudroyant). Donc : arrêt forcé !
La raison de cette interpellation ? En fait, ils nous ont fait un beau laïus en slovaque (incompréhensible, forcément) dont le seul mot que j'ai compris est "Halmat", ressemblant au "Helmat" anglais, le Casque. Car effectivement, je ne porte pas de casque en roulant (enfin c'est ce que je pense).
Bref, j'ai eu droit à une réprimande en slovaque (mais dans ces moments là, on ne fait aucun effort pour comprendre les langues étrangères..), sûrement parce que c'est pas bien de rouler à fond dans les descentes sans protections... puis nos justiciers de la route sont repartis, leur devoir accompli.

On arrive à Bardejov sans autre embêtement et relativement tôt: nous trouvons une petite pension pour loger en plein centre ville.
Et là problème: je me rends compte que j'ai perdu mon passeport ! N'y ayant pas touché durant l'étape, il est certain que je l'ai laissé à l’hôtel de Nowy Sacz. Évidemment je devais le retrouver, ne serait-ce que pour rentrer en France. Mais comment faire à 17h un dimanche soir ? Je me voyais mal me refaire l'aller-retour en vélo...
Là, notre hôtesse fut formidable car elle se démena pour trouver un taxi. Et finalement, elle trouva une personne pour me faire un transport "au noir", pour un prix relativement modique (40 € pour 125 kms à faire). A 19 heures, j'avais récupéré mon passeport et nous pouvions visiter un peu la ville.

Merci donc à Maryan qui s'est occupée de nous. Vous pouvez passer à sa pension, l’hôtel est bon marché et agréable.
PENZIÓN HRADBY
Stöcklova 88/8
BARDEJOV

Place centrale de Bardejov
Bardejov est une petite ville typique de la région, intéressante à visiter, quoiqu'un peu petite. Pas de soucis pour le ravitaillement en Slovaquie en tout cas car ils sont d'ailleurs passés à l'Euro et nous avons la monnaie nécessaire pour visiter quelques bars et fêter nos aventures. Nous rencontrons Stefan, étudiant slovaque qui rentre d'un an d'études à Bordeaux et qui parle un français impeccable en nous décrivant son pays. Sur son conseil, nous testons quelques alcools locaux, dont la Slivovica à 70°... ça pique un peu aux gencives.

Tout cela avec modération, bien sur, car il fallait reprendre la route le lendemain..

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