On part plus tardivement, ce qui permet de visiter un peu la ville. Rien d'exceptionnel en elle même, et typique des villes soviétiques : ses immeubles du centre franchement défraichis, son église à bulbes dorées, son marché alimentaire... Au moins, ça nous aura permis d'éviter la pluie qui retombe ce matin là.
Centre ville de Khust |
Restait le moment de vérité : le passage de la frontière avec la Roumanie.
Déjà, on passe par un poste frontière nouvellement établie que j'ai découvert en préparant la rando (les points de passages sont rares entre Ukraine et Roumanie et ce passage est absent des vieilles cartes), et on ne sait s'il y a des restrictions de passages.
En fait, les autorités ont fait bâtir un pont entre Slotvyna (Ukraine) et Sighetu (Roumanie), qui tient plus de la passerelle. Les camions ne peuvent y passer et les voitures une seule à la fois. Seules les locaux des deux bords de la Tisza y passent.
Des locaux qui profitent bien de ce passage, car on constate une bonne file d'attente au poste de passage (les roumains faisant leurs courses en Ukraine, surement), on se dit que c'est reparti pour une heure d'attente, car on imagine les tracasseries administratives rien qu'à la vue des voitures passant sur un pont pour vérification du châssis. Le premier douanier qui passe empoche nos passeports pour vérification, constate qu'on est français et la...
Alors que l'on se met à la queue comme tout le monde, le gars nous demande de le suivre et nous dirige vers la cahute où l'on tamponne les passeports, en interpellant son collègue (En ukrainien, évidemment). Il est facile de comprendre qu'il va nous faire passer devant tout le monde, avec la bénédiction des douanes ukrainiennes : effectivement, le planton n'y trouve rien à redire et tamponne nos passeports consciencieusement. Nous pouvons sortir d'Ukraine ! Évidemment, à la désagréable surprise des roumains qui faisaient la queue, et qui doivent patienter bien plus longtemps que notre petit quart d'heure, montre en main, de passage de douane.
Une bien bonne surprise après nos embêtements d'entrée au pays.
L'entrée en Roumanie ne pose aucun problème : une simple vérification des papiers (pas de tampons) et nous pouvons rouler. Nous arrivons à Sighetu Marmaţiei où nous logeons dans un hôtel peu cher conseillé par le Lonely.
Pourtant, la façade était engageante... |
Cela n’empêche pas de profiter de notre première soirée. Pour l'argent, la Roumanie utilise des Lei (4 leu pour 1 euro). il y a suffisement de distributeurs dans les villes pour se faire de l'argent de poche.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire