Enfin ramenons les choses à leurs justes valeurs : ce n'est pas l'Alpe d'Huez, et grimper ce col n'a rien d'insurmontable, mais comme toute première fois, on se demande comment cela va se passer...
Une étape basée sur la grimpette, avec la joie de commencer immédiatement par une montée.
Une règle de base quand on s'attaque à un col : on est pas au tour de France et cela ne sert à rien de se presser à arriver au plus vite. Chacun à sa vitesse et que le meilleur gagne, pour une telle montée, l'essentiel étant de ne pas se mettre dans le rouge et de profiter de chaque moment de plat pour se dégourdir un peu les jambes.
Physiquement et techniquement, la montée de ce col rien d'insurmontable, mais est lassante à force car cet ascension nous a pris 2 heures; c'est long à la fin. Le coté sympathique étant quand même les encouragements des voitures nous doublant dans cette montée.
Col vaincu. Bravo à Dur qui prend des points pour le maillots à pois |
Une ascension qui valait le coup, car le paysage est beau et les points de vue magnifiques. On a bien fait de garder nos coupes-vent à portée de main, car on sent nettement le rafraichissement de l'air.
Panorama au col de Prislop |
La suite de l'étape n'est qu'une longue descente vers Vatra Dornei, avec la perspective de s'éclater à faire des pointes vitesses. Là, il fallut vite se calmer : l'état de la route, que nous n'avions pas remarqué lors de la montée du fait de notre lenteur, s'est bien dégradée, et nous devons slalomer entre trous, nids de poules, fissures, décapages et autres rustines.
Peu agréable donc, car il fallait tout le temps freiner et le matériel et soumis à rude épreuve. A cause des cahots et autres chocs, on a retrouvé plusieurs rayons cassés ou tordus le soir. Heureusement, nos roues ne sont pas trop voilées.
Une descente parsemée d'embuches |
Maison typique de la région |
Encore une fois, on arrive à un horaire plus que raisonnable à Vatra Dornei, petite ville de moyenne montagne. Rien de grandiose, mais des maisons de maitres et des parties piétonnes nous font faire une visite agréable et reposante. C'est dans cette ville qu'on s'est rendu compte du problèmes des chiens errants de Roumanie.
A l'époque, Ceaucescu avait décidé que posséder un animal de compagnie était petit-bourgeois et que tout propriétaire d'animal serait taxé. Réaction des gens : abandon des chiens en pleine nature, qui se sont bien reproduits depuis et sont nombreux en bordure des routes. Malgré la crainte pour nos jambes de cyclistes, ils sont rarement agressifs, et nous n'avons pas eu à fuir face à une meute. Il y eut bien quelques roquets présomptueux, mais ça se tenait à un aboiement de rigueur. pas pire donc que ce que l'on peut croiser en France.
Le problème donc, c'est surtout quand ils se mettent à aboyer tous ensemble (bien sur, à partir de minuit) : de quoi empêcher de dormir une bonne partie de la nuit.
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