Il faut donc rallier Bucarest, on nous reprendrons notre avion pour la France. A 285 kms de la ville, nous faisons le trajet en train. C'est une ligne directe, certes, mais c'est 6 heures de trajets qui nous attendent. Nous prenons la grande ligne Budapest-Bucarest, et évidemment, elle arrive avec 45 minutes de retard... retard que le train ne comblera jamais, roulant même 7 heures. C'est long, mais heureusement, pour nous tenir compagnie, nous partageons un compartiment avec 3 jeunes grecques qui font également un petit tour des Balkans, mais par le train...
Pour nos vélos, pas de place réservée dans le train, on les cale tant bien que mal en queue su dernier wagon. Bien sur, il faut payer la surtaxe vélo. Là, le contrôleur me fait comprendre que comme c'est un long trajet, il faut payer double taxe, mais , en donnant plus que la première taxe, il s'arrangeait avec son collègue pour que je paie moins (en gros, 40 lei au lieu des 60...). Bon, on saura jamais si notre gars s'est offert un petit pourboire sur notre dos, où s'il a vraiment voulu nous aider, mais au moins, nous n'avons pas été embêté par la suite.
Nous logeons à Bucarest dans une auberge de jeunesse conseillée par le Lonely. Bien placée car a à peine un quart d'heure à pied du centre ville. Nous passons la fin de l'après-midi et la soirée à visiter Bucarest
 |
Du boulot en perspective pour l'Edf roumaine |
Encore une fois, je ne referais pas le guide touristique de
Bucarest, mais quand même, quelques mots pour cette ville étonnante. A l'image de la Roumanie, on y trouve autant de buildings modernes que de maisons anciennes et décrépites.
 |
Vieilles maisons de Bucarest dans le quartier de la gare. |
A coté de ses vieux quartiers, il y a d'autres, à base de villas et de grands espaces verts, donnant un air de petit Berlin...
 |
Petite villa de périphérie |
Quand au centre ville ancien, rescapée des délires de Ceaucescu, c'est une alternance de maisons délabrées et d'autres parfaitement restaurées. On y retrouve quelques monuments qui faisait de Bucarest "le petit Paris" des années 30. Surtout, à partir de 19 heures, les terrasses s'animent et débute une forte activité festive qui dure une bonne partie de la nuit.
 |
L'animation du vieux centre ville. |
Quand aux reconstructions de Ceaucescu, impensable de passer outre l'immense
palais du peuple
 |
Le fameux palais du peuple. |
Immense, évidemment, on se demande comment on a pu penser à construire un tel bâtiment qui a finalement aidé à la chute du dictateur. Quand au boulevard de l'union qui lui fait face (l'ancienne avenue du socialisme triomphant, il fut construit pour être le pendant des Champs-Élysées. Plus large que l'avenue parisienne, il présente en façade de nombreux bâtiments à parements en marbre, dans un style communiste, certes, mais pas forcément moche. Ce qui intéressant, c'est que lorsqu'on voit l'arrière des bâtiments, on constate que le marbre n'est que parement et que derrière, c'est que briques et autres façades décrépies. Un résumé du régime de Ceaucescu finalement ; de la grandeur de façade, mais des bases chancelantes...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire