lundi 10 août 2009

Piatra Neamţ - Gheorgheni

Reprise de la rando pour cette deuxième semaine, avec au programme la retraversée de l'arc des Carpates.


De la bonne grimpette en perspective. Pour commencer, une petite crevaison, mais tellement insignifiante qu'on en rigole...
La seule du voyage... Pour être sur qu'on a pas oublié les gestes de bases

Une première partie du trajet tranquille, on passe des villages en grimpant tranquillement. Le paysage est beau par endroits, mais autour de Bicaz, gaché par la présence de ruines de nombreuses cimenteries et autres industries lourdes (elles profitaient du barrage hydro-électrique tout proche). Vu les tas de déchets, gravats, l'entretien du paysage n'ets malheureusement pas la préoccupation première des roumains.
Après le pique-nique du midi : la partie la plus intéressante : les gorges de Bicaz (dites gorges du diable) et le col du même nom.
De la belle montée en perspective

Les gorges d'abord : d'un coup, on se retrouve face à une muraille : juste un passage pour la rivière et la route. Une route impressionnante (défoncée comme il se doit) qui s'attaque à la montagne en lacets raides : les panneaux de pente supérieure à 10 % ajoute au grandiose de la scène.
Surtout, c'est un lieu très touristiques : de nombreuses échoppes de souvenirs se situent le long de la route, il y a beaucoup de monde de la route pour admirer le paysage. Le coté sympathique c'est que ces personne nous encourage le long des lacets. Ce n'est pas l'Alpe d'Huez, mais on en ressent l'ambiance.

Dommage que la photo ne rende pas compte de la profondeur de ces gorges.
Après cette première montée, on admire sur un léger plateau le lac rouge, lac naturel formé par un glissement de terrain. Intéressant de par les cimes des arbres noyés qui émergent de l'eau.

Vue du Lacul Roşu

Enfin, l'ultime montée vers le col de Bicaz, qui mérite bien son nom. Moins haut que Prislop, mais plus de 1200 mètres quand même. Superbe vue au sommet sur la vallée de Gheorgheni et bravo à Dur qui reprend des points pour le maillot à poids.
La descente s'annonce superbe, mais est gâchée par l'état de la route. Beaucoup de nids de poule, de revêtement dégradé ou changeant. Bref, impossible de prendre de la vitesse, car on zigzague souvent, et le poids des bagages rend la manœuvre difficile. On arrive quand même à Gheorgheni sans soucis, mais nous sommes surs que des rayons ont pété dans cette descente. Nos roues tiennent quand même le coup, heureusement qu'elles sont prévues "randonnées".

L'entrée à Gheorgheni est surprenante, car n'y voyons que des immeubles des années 70 bien loin de la description du Lonely qui parlait d'une ville typique au style Hongrois. On retrouve finalement le centre ville en passant par des petites routes et nous logeons dans une pension impeccable (le Lazar) conseillée par le Lonely. Anecdote, on a communiqué avec notre hôtesse en Espagnol (langue qu'elle maitrisait très bien). Étonnant en plein pays de culture hongroise...

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