Panneaux le long des routes |
La grimpette passée, nous nous retrouvons sur un terrain plat et repassons en zone dévolue aux serbes lors des accords de Dayton. Comme dans la partie bosniaque, beaucoup de monuments aux morts existent. Seuls le nombre de victimes diffèrent.
Un monument aux morts parmi d'autres |
Dans un premier temps, on ne se presse pas trop, en faisant pause déjeuner et sieste. Nous passons rapidement à Bijeljina. Petite ville typique à l'architecture socialiste, sans grand attrait. Même s'il restait plus de la moitié du chemin à faire, aucun intérêt à s’arrêter ici. De toute façon, sur terrain plat, nous ne inquiétons pas à arriver avant la nuit. Nous faisons nos dernier kilomètres en Bosnie et repassons en Serbie. La Drina, que nous avons connu comme un torrent dans une vallée encaissée, est devenue une large rivière. Quand un passage de douane, cela ne nous prend que le temps de sortir les passeports.
Passé en Serbie, nos avis divergent sur le chemin à suivre, soit en longeant les rivières, soit en faisant la ligne droite (d'où les deux trajets). Finalement, on se sépare en faisant les deux options (d'où les deux trajets).
Le parcours se fait à un train d'enfer, aidé par le plat. Nous sommes vraiment entrés dans la plaine du Danube, et nous traversons divers villages agricoles. Intéressant car nous découvrons la vie locale (et croisons quelques troupeaux de moutons par la même occasion), mais il faut avouer qu'à la longue, c'est moins palpitant que nos parcours montagneux précédent. En tout cas, cela renforce notre idée de finir à Belgrade en train, car le paysage ne changera plus et la route ne sera pas plus passionnante. Et puis, nous avons assez fait de kilomètres, quand même. Nous arrivons les premiers à Sremska_Mitrovica.
Exemple de ruines romaines à Sremska Mitrovica. |
La passerelle piétonne |
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