mardi 2 août 2011

Kolashin - Pljevlja

Nous ne le savons pas encore, mais est-ce l'étape médiocre de la veille qui, inconsciemment, nous a reboosté, à moins que ce soit l'habitude de rouler en montagne, mais les étapes suivantes se passeront bien mieux, avec des distances et des dénivelés qui nous n'aurions pas pensé faisable auparavant. Quoi qu'il en soit, nous nous attaquons à de longs parcours montagneux. Et l'étape d'aujourd'hui annonçait la couleur avec le passage par les gorges de la Tara.

Le démarrage est quand même difficile car nous partons sous un ciel bas, brumeux et une légère pluie (qui s’arrêtera bien vite...). Preuve s'il en était que nous avons changé de zone climatique. Adieu la méditerranée, bonjour les zones continentales (je n'ai pas dis montagnard, faut pas exagérer... encore que...).
Départ sous les nuages
  Pour la forme, nous râlons en pensant qu'un an plus tôt, nous suffoquions sous la canicule. Jusqu'à Mojkovac, le trajet est plat avec de la circulation soutenue, mais la route est large et les gens nous évitent sans trop râler, puis nous attaquons les gorges.

La route en elle-même est bonne avec beaucoup de lacets, et nous profitons d'une circulation quasi absente d'autant que le temps s'est mis au beau. Il est vrai qu'en plein cœur des massifs calcaires des Balkans, l'occupation humaine est faible, et seul le tourisme apporte de l'animation. Quand aux gorges, cela reste une merveille de la nature, sachant que nous sommes que dans la partie accessible qui n'est pas la plus encaissée. Ce canyon se prolonge ensuite dans la région du parc naturel du Durmitor, visible seulement pour les courageux qui veulent crapahuter... voir le lien wiki.
Pause dans les gorges de la Tara

Nous, nous resterons sagement sur la route pour arriver à notre pause de 13h au seul et unique pont sur la Tara ( Pont de Đurđevića Tara). Évidemment, qui dit faible occupation dit peu d'épiceries. Nous nous resterons à la gargotte à coté du pont, qui profite bien de sa place d'étape pour les touristes. Les photos prises, inutile de s'attarder en ces lieux, car la seule animation sont les sauteurs à l'élastique qui profitent du précipice. Nous, c'est le ravin qu'il faut remonter car il faut rejoindre notre étape : Pljevlja.
Les gorges de la Tara, prise du pont

Que ce soit en visuel ou sur les cartes en relief, la montée paraissaient impressionnante, mais au final, hormis le temps de route, nous passons l'obstacle sans problèmes. La montée effectuée, nous descendons rapidement sur Pljevlja, aidé par la route descendante. Un plaisir après toute ces montées, c'est l'occasion de se tirer la bourre à qui ira le plus vite (ou freinera le plus tard...). Pljevlja n'a pas beaucoup d'originalité, à part sa mosquée préservée. C'est surtout une ville qui s'est agrandie grâce au tourisme des sports d'hiver, mais aussi par de nombreuses mines à ciel ouvert de charbon. Pour le logement, plusieurs hôtel existent, où le plus dur fut finalement de se faire comprendre par un directeur qui s'est improvisé réceptionniste car étant le seul à parler anglais. Dur parce que il a du participer à une fête dans son hôtel et ne devais plus être de sang frais.

La Mosquée de Pljevlja
Une étape tranquille ou nous nous surprenons à ne pas être fatigué le soir.

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