Pour maintenir un tant soit peu le plan de route, une seule solution : le train. Autant dire qu'on a compté sur notre bonne étoile (si cela était encore possible), car on avait aucun horaire à disposition. Pour cela il fallait rejoindre une grosse ville (Olsztyn dans ce cas) pour voir ce qu'il y avait à disposition.
Un parcours pas très difficile, où nous profitons de la plaine mazure, des bonnes routes et d'un temps agréable.
L'avantage de ces petites routes est que nous n'avions pas trop à nous soucier de la circulation. Le problème est que l'on peut se perdre facilement. Contrairement à la France, on est avare en panneaux dans les petits village polonais. Heureusement, on peut toujours demander à une personne du coin la bonne route (en polonais bien sur...).
Bon alors ? c'est où Tuławki ? |
Voici en tout cas l'occasion de parler des trains polonais. La pologne est un pays de vélo, on l'a déjà constaté, et les trains contribue à utiliser ce transport car dans de nombreux cas, on a constaté qu'il existait des wagons ou des parties de wagons où l'on pouvait déposer nos bécanes (juste penser à payer un petit supplément de billets). Le réseau étant développé et le billet peu cher, aucune raison de se priver de ce moyen de transport.
Comme il fallait trouver un point négatif, disons que les compartiments bagages servent aux polonais pour fumer et boire tranquillement (les wagons sont non-fumeurs). Une compagnie que l'on ne recherchait pas forcément...
Salut la compagnie ! |
Après un tel plan, il ne fallait pas se reposer sur nos lauriers, et arrivé à Elbląg, nous reprenons la route pour regagner Stenga et la mer Baltique (Un de nos objectifs de voyage ; se rebaigner dans cette mer). Un parcours facile car nous devons traverser les bouches de la Vistule (terrain plat s'il en est). Preuve de notre motivation, il était 18 h quand nous reprenons la route, à une franche vitesse.
Bon, il fallait bien un peu de poisse quand même ! Pas de crevaison, mais des erreurs de directions qui font une rallonge de 16 km (pas clair les panneaux). En revanche, le petit bac pour traverser un bras de la Vistule est bien là, et nous transporte sans rechigner.
En attente du bac |
Le reste du parcours se fait sur le rythme d'un vrai contre la montre par équipe, où on essaya de prendre de vitesse la nuit, et surtout les nuages menaçants. On apprécie particulièrement les gilets jaunes qui nous rendent plus visibles, même si les automobilistes ne sont pas plus doux que d'habitude.
En avant, toutes !!! |
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