Avant de partir, je fais un ultime passage chez un vélociste pour redresser mes roues (Toujours cette fâcheuse tendance à les voiler... ). Encore une fois, aucune difficulté à trouver un magasin. Le marchand, lui même, est un cycliste acharné et a plus d'une fois suivi le parcours du tour de France en faisant quelques cols alpins. Il me dévoile mes roues sans problèmes, et surtout, me trouve une patte de dérailleur s'adaptant sans problèmes à mon vélo. De fait, je fais l'échange standard, et garde l'ancienne bricolé en souvenir, en espérant ne plus m'en resservir...
Je laisse l'adresse de la personne : il vous rendra bien service.
Cyklo-Kęty. FH. Kramarczyk S.
4 Wyspiańskiego
Kęty
Dernière étape, donc, et premier vrai contact avec la montagne. Même si cela parait difficile au premier abord, il faut reconnaitre que faire que du plat devient lassant à force. On roule vite, certes, mais les paysages sont peu variés. De plus, la manière dont on gérait nos première étapes faisait que l'on arrivait trop tard le soir pour un peu visiter nos villes étapes.
La montagne nous promet au moins des paysages plus impressionnants : mais cela est-ce possible avec les sacoches et notre (relatif) peu d'entrainement ?
Nos premières montagnes (lac de Zywiec) |
Les Beskides polonaises |
Mais (un scrupule peut-être ?) en cours de route, j'ai finalement opté pour un petit détour par quelques montées pour voir ce dont j'étais capable.
Finalement, ces premières cotes se révélèrent facile à passer, tant que l'on ne s'enflamme pas et que l'on va à son rythme. Bon évidemment, avec les sacoches, faut pas espérer faire des moyennes du tour de France
Quand aux collègues, ils prirent leurs routes en montagne, avec un passage par quelques monts, avant de finir en train pour arriver à Cracovie.
Voyage sans problèmes de chaque coté, on se retrouve en gare de Cracovie, sauf que....
Bravo le matériel révisé |
Après des jours où le porte-bagages de PdB commençait à fatiguer, celui-ci décide de rendre grâce définitivement en se cassant lors du départ du train. Matériel foutu, plus qu'à changer !!! Heureusement que c'est la fin de la rando.
Alors un bon conseil : pour le rando : du matériel éprouvé et costaud et surtout : PAS DE PREMIER PRIX DECATHLON. Sans forcer, avec le poids des sacoches, les vibrations et les secousses (et encore, on a eu des routes plus que correctes), le matériel fatigue très vite et peut casser. Que ce soit ma patte de dérailleur ou le porte-bagage, c'est à force de trop tirer sur le matériel qu'on arrive à la casse. Heureusement sans trop de conséquences pour notre rando, mais surveiller son matos doit être un impératif.
LA solution pour le vélo de PdB |
A Cracovie, nous dormons dans une auberge : le "GoodBye Lenin" avec la déco en conséquence. Peu cher et proche du centre, mais quand même bruyant car accueille beaucoup de monde.
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