C'est à Tukums que nous pûmes apprécier la solidarité cycliste pour la première fois. A cause d'une rustine récalcitrante, je me retrouve à plat au bout de 3 kms. Bref, arrêt technique au bord de la route à tout démonter. C'est alors qu'un letton s'arrête à notre hauteur, grâce à ces 3 mots d'anglais nous demande si on a besoin d'aide, puis nous demande d'attendre et reviens 5 minutes après avec une pompe à pied pour m'aider à regonfler mon pneu.
Constatant que mes gommes sont un peu légères par rapport à la rando, il me propose finalement d'aller dans un magasin de cycle pour améliorer un peu ma monture. Nous le suivons donc pour faire ces réparations (et prendre des chambres à air en plus). Pendant la réparation, notre nouvel ami nous explique que lui-même, agriculteur, fait du vélo de manière plus qu'amateur et trouve donc normal d'aider les cyclotouristes de passage. La leçon sera retenue, car au passage, il nous offre une carte routière de la région avant de nous guider vers la sortie de la ville.
Un grand merci à toi dont nous ne savons même pas le nom.
Parcours pas trop difficile, mais pour gagner du temps, nous passons par le réseau secondaire, retrouvant nos routes en caillasses. Même si elles nous ralentissent un peu, ces routes sont bien damées et nous roulons sans problèmes. D'une manière générale, le réseau principale est également en bon état. Le principal souci est la conduite des lettons qui, des trois conducteurs baltes, est la plus énergique. Mieux vaut bien garder sa droite...
Ce trajet est un peu l'occasion de découvrir les campagnes lettonne. Pas de choses grandioses, mais notre formation agricole nous fait apprécier matériel et Kolkhoze en ruine.
Encore une fois, un trajet facile ou nous apprécions le soleil et la chaleur enfin revenu.
Rallier Saldus ne posa donc aucun souci particulier, si ce n'est une vitesse plus basse du fait de l'état de la route. Sur place, une immense gare, mais personne au guichet, il faudra acheter les billets dans le trains, mais jusqu'au bout, nous n'aurons aucune confirmation que le train s'arrêtera. Celui-ci sera pourtant là et nous rallions Liepāja, malheureusement à une heure avancée.
Sur place, on considéra qu'il était trop tard pour chercher un hôtel, surtout un WE dans une ville balnéaire et nous nous rendîmes vers un camping en périphérie de la ville repéré sur carte.
Ce parcours fut l'occasion de tester deux nouveautés. D'abord la conduite de nuit, peu prudente de notre part car nous n'avions que 2 lampes et donc peu visibles (nous aurons les gilets jaunes l'année suivante). Mais surtout, les lacs autour de Liepāja sont infestés de Moustique et au première arrêt, c'est une véritable nuée qui nous attaqua, impossible à soutenir. Il fallu rouler plus loin pour trouver un camping en bord de mer, bien plus tranquille question moustique.
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