Avec le recul, il est dommage que je me sois trop focalisé sur cette ville, alors que nous aurions eu le temps de visiter Cesis ainsi que la ville voisine de Sigulda, tout en passant par le parc de la Gauja.
Nous rejoignons donc Riga en train. Un trajet un peu plus tendu qu'en Estonie. D'abord à cause de la petitesse de la rame (3 wagons), ensuite parce qu'il n'y avait pas de place pour mettre les vélos. Comme nous occupions une des entrées d'un wagon, on se fit engueuler par la contrôleuse (d'ailleurs, on sait désormais où travaillent les nageuses et haltérophiles communistes après leur fin de carrière) qui nous fit ranger les vélos séparément dans le wagon. Une chose est sure : même si on ne comprend pas le letton, on en saisit vite le sens dans ce cas là.
Bon, à sa décharge, il faut reconnaitre que beaucoup de monde prend ce train, en particulier des ruraux allant vendre les produits de leurs cueillettes sur les marchés de Riga.
L'auberge de jeunesse facilement trouvé à coté de la gare de Riga, c'est une après-midi tourisme qui nous attendait. Autant se référer à la page de Wiki de Riga pour les points touristiques.
Exemple de recyclage des reliquats communistes, car le bâtiment fut construit pour glorifier les réalisations du parti (et sert maintenant de témoignage aux exactions et crimes nazis et soviétiques - une visite incontournable à mon sens), tandis que la statue glorifiait les gardes rouges lettons.
Nous avons pu apprécier la vie nocturne très active. Des 3 capitales baltes, je trouve Riga la plus vivante, la plus "vraie".
Un mot sur les lettons
On retrouve chez eux, la froideur déjà entrevue en Estonie. Cette indifférence en fait se brise facilement dès que le premier contact est fait (Notre rencontre de Tukums le prouvera), mais d'une manière générale, ce premier contact n'est pas facile (personnellement, des 3 pays, c'est eux que j'ai trouvé les plus froids..).
Le letton (comme la lituanien) fait partie des langues baltes, est à ce titre, a peu des ressemblances avec ses voisines slaves. Néanmoins anglais et allemand sont suffisamment pratiqué pour pouvoir se débrouiller. Il y avait peu de russes dans les parties que nous avons traversé, mais comme en Estonie, le problème de cette forte minorité (près de 40 % de la population) mis à l'écart reste criant.
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