dimanche 5 août 2007

Liepāja (Bernati) - Klaipeda

Pour cette journée, l'objectif était de rejoindre Klaipeda en Lituanie, tout en récupérant PdB à l'aéroport de Palanga.

Au moment de partir, camper et pique-niquer au bord de la mer donna à Nico une idée : Pourquoi ne pas rouler sur la plage ? Après vérification, c'était une plage au sable bien tassé et vide de touristes qui s'offrait à nous.
Plage de la mer Baltique.

Vont-ils le faire ?

Il ne fallut pas longtemps à se décider à rouler sur la plage, et ce fut 8 km de pure ballade, où la seule difficulté consistait à éviter les bancs de sables plus lâches.

Ils l'ont fait...

Mais il fallait revenir à notre route, trop de sable et l'eau salée pouvaient avoir un effet néfaste sur la mécanique. La rando se poursuivait d'une manière plus conventionnelle.

Peu de difficulté au bord de la mer.

Le passage de la frontière lituanienne ne posa aucun problème avec une petite satisfaction personnelle de revenir dans un pays où j'avais vécu durant 6 mois, 5 ans auparavant. En tout cas, mon vocabulaire lituanien est vite revenu et j'ai pu fayotter un brin devant les douaniers.
Ayant le temps avant l'arrivée de l'avion de PdB, nous profitâmes même du bord de mer pour se baigner un peu. Une baignade bienvenue au vu de la chaleur maintenant pesante tandis que la Baltique reste fraîche. 16° pour l'eau, 30° dehors, ça pique un peu.

Enfin, vint l'heure des retrouvailles avec PdB. Pas de souci pour le retrouver à l'aéroport de Palanga (qui n'est finalement qu'un petit aéroport de province), par contre grosse surprise : Pas de vélo avec lui. Cela demandait explications !!
En fait, PdB n'eut pas le temps de se préparer un vélo avant la rando, mais tellement motivé à nous rejoindre, il se décida à utiliser les seules roues à sa disposition : les rollers (d'où ses questions deux jours plus tôt..). Autant dire que l'on fut surpris, mais PdB nous jura qu'il était capable de suivre le rythme des vélos. Très bien, c'est ce que nous verront.
Sensations prévisibles sur les routes lituaniennes.


D'ailleurs, il fallut se mettre en route de suite car il restait 25 kms pour rejoindre Klaipeda. Palanga, ville très balnéaire (le St Trop' lituanien) offrant peu d'intérêt ou de possibilités de logement.
Arrivé à Klaipeda, nous cherchons notre hôtel qui - comme toujours - doit être le plus économique possible. Outre l'aspect pécunier, cela part du principe simple que nous n'y faisons que dormir et rien d'autre, inutile auquel cas de chercher à dormir dans la soie - mais une douche chaude est la bienvenue.
Conseillé par le Lonely (Qui eut le courage de mentionner cet hôtel), nous nous installâmes donc au Victorija Hotel, qui mérite ces quelques lignes.
Décrire le Victorija ? imaginons un hôtel qui dut avoir son heure de gloire du temps de l'URSS, mais qui n'a pas été entretenu depuis 1991.
Un hall d'entrée triste aux couleurs ternes...
Un escalier immense mais aux tapis défraîchies...
Des longs couloirs éclairés par 2 pauvres lampes...
Et dire qu'on nous a inquiété avec le film "Hostel", la réalité est bien pire

2 douches par étages (dans des pièces de 25 m² sans aération ; merci pour la légionellose)...
une déco des chambres très 80's...
Des lits, des armoires, des lavabos qui tiennent par miracle peut-être, mais par des souplisseaux sûrement.
Bref une expérience unique qui relativise finalement nos besoins de conforts. A l'avenir, on ne se plaindra jamais d'un quelconque hôtel sans avoir une pensée émue pour le Victorija...

Les communistes.. Ils mangent des enfants, peut-être, mais quel bon gout !!

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