Beaucoup des questions se posent lors de ce genre de voyages. Quoi importer ? Gestion du logement et du ravitaillement ? Quel compromis trouver entre choses à emporter et poids à transporter ?
Comme c'était notre première longue rando vélo à tous, disons qu'on a joué la prudence. De France, on a emporté matériel de toilette, provisions de secours (Barres énergétiques, produits lyophilisés, etc...), matériel de camping (Tente + brûleur) et autant de choses qui alourdissent bien les sacoches.
En fait, hormis les billets d'avions, rien n'a été réservé à l'avance, c'est sur place que nous verrons où nous coucherons (avec l'idée de faire le plus de camping possible) et mangerons.
Point crucial : le transport des vélos.
Comme tout chevalier de la route, nous avons chacun notre monture adaptée, et il est hors de question d'acheter une rossinante sur place. Bref, il faut envisager le transport par avion.
C'est une question mainte fois posée au détour de nombreux forums, avec notamment les interrogations sur le prix, la gestion du transport et la crainte de la casse. Je dirai que chaque vol est unique et dépend autant de la compagnie que de l'aéroport.
Les compagnies.
Jusqu'ici, aucune ne nous a refusé le transport des vélos. Généralement, un forfait est demandé, allant de 25 à 50 € suivant les compagnies. Paradoxalement, les Low-costs sont assez tranquilles sur le sujet (déclaration lors de l'achat du billet, forfait de 25 € payé lors de l'achat et c'est tout), tandis que les compagnies classiques sont plus tatillonnes : elles avancent que les places sont limitées et qu'il faut déclarer le nombre de vélos à transporter. Cette déclaration n'intervenant qu'une fois les billets achetés, les compagnies refusant de dire s'il y a de la place pour les vélos AVANT l'achat...
Ceci dit, on a jamais eu de problèmes au comptoir des aéroports. A l'enregistrement, devant nous, les vélos étaient pris à part.
Comment vélo voyage ?
Il y a la solution de base à savoir : laisser le vélo sommairement emballé et pédales démontés. Le problème est que dans la soute, il n'y a rien qui protège le vélo, et d'avance on savait qu'il ne fallait attendre nul douceur de la part des bagagistes. Autre point, rallier les aéroports par les transports en communs faisaient que nous ne pouvions être trop libres de nos mouvements, et que nous devions faciliter au maximum nos mouvements, avec le vélo d'un coté et les sacoches de l'autre.
Nous fîmes donc le choix d'investir dans de grandes sacoches souples Décathlon. Certes, elles n'offrent qu'une protection limitée, mais elles ont l'avantage :
- De faciliter le transport en avion, mais aussi en transport en commun et en voiture pour une utilisation plus locale
- de pouvoir être remplie avec diverses choses encombrantes ne rentrant pas dans les sacoches (style sacs de couchages, pompes, etc...)
- Une fois repliée, elles se transportent facilement
- d'être manipulée plus facilement par les bagagistes, ce qui n'empêcha pas quelques surprises au déballage des vélos, j'y reviendrai...
Dernier point. Autant que possible, il faut favoriser les vols directs. Ca évite trop de manipulations des bagages (et les risques de pertes), ainsi que de payer le forfait vélo à chaque vol...
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